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Les Bordes Les Bordes ont été appelées successivement « ars de artubus » et « Saint Martin d’Ars ». Le nom d’origine germanique désignait des cabanes en bois blotties entre la forêt domaniale d’Orléans et le Val de la Bonnée, petit affluent de la Loire. La commune s’est développée à l’abri des inondations et du vent du nord, sur le rebord du plateau situé entre val et forêt, à l’intersection de la voie romaine, d’Orléans à Autun, Lyon et Rome. Cette commune fut ravagée par les anglais en 1428. Elle resta abandonnée par ses habitants. C’est en 1447 que fût reconstruisite l’église sur un terrain, don du Duc d’Orléans. Son plan est cruciforme avec un clocher à flèches d’ardoises octogonales. Après la guerre de cent ans, le hameau Les Bordes devint alors la nouvelle paroisse. Le chemin de fer fut construit en 1869 et 1872. 24 trains circulaient par jour en 1900 entre Gien et Orléans et entre Etampes et Pithiviers jusqu’à Bourges. En 1940 et en 1944, la gare fut bombardée et le trafic voyageur cessa. La circulation routière remplaça le rail. Les traditions y sont bien ancrées avec notamment la volonté de faire revivre « le sentier à l’âne », chemin rural allant de Nantes à Roanne. Il était emprunté par les mariniers de la Loire qui remontaient à pied jusqu’à leur port d’attache, accompagnés le plus souvent d’un âne portant bagages. Ce chemin passe par la zone boisée de l’étang où s’élevaient un moulin à eau et un ancien lavoir. C’est aux Bordes que Paul Fort enleva celle qui devait devenir sa femme, Germaine Pouget d’Orfere, dit Germaine Tourangelle.


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